méditation 04 2011

Carême, Pâques, temps favorable ?!

Carême, Pâques : temps favorables !?
Oui mais
Il y a la « temps-inite ». Une inflammation du sens du temps : je n’arrive pas à l’évaluer ! Ma surcharge de travail, mes retards … Seigneur que le temps de l’horloge qui s’écoule me donne la paix du cœur.
Le « syndrome de l’heure ». N’arriver jamais à bout de son travail. Papillonner, être lent. Seigneur que le temps des étoiles ne fixe pas mon destin ou ne me rende crédule. L’heure qui vient est belle !
La « chrono-phagie ». Dévorer le temps. Le temps que je perds ou que je fais perdre aux autres. Seigneur, le temps de la nature m’invite à la patience, celui des saisons à l’humilité.
Le « syndrome du oui ». L’incapacité de refuser quelque chose. Seigneur, je t’offre de ne pas oser dire que je suis surchargé, de ne pas savoir me faire plaisir. N’y a-t-il pas le temps de la vie pour accueillir les événements qui bousculent et qui construisent ?
La « temps-phobie ». La peur de ne pas y arriver, faute de temps. Avec le manque de paix du cœur, l’agitation de mon âme. Le temps de l’histoire m’aide à voyager dans le passé qui m’a construit, le présent qui m’affermit et le futur qui s’ouvre …
Le « temps-fait-pas ». Ne plus voir ses habitudes médiocres. S’habituer à la médiocrité. Auto, vidéo, bobo. Le temps social est si différent en vacances, au travail, pendant la prière ! Seigneur, je t’offre ma prière et j’ajoute un peu de temps : c’est bon d’être avec Toi.
Le « temps-n’a-marre ». Mal vivre le moment présent. Pourtant la minute qui vient n’est pas encore là. Elle est à moi, pleine de tendresse si je veux. N’est-ce pas le temps de Dieu ? Celui que Dieu veut ?
Carême, Pâques. Des temps privilégiés pour découvrir le temps. Celui qui vaut la peine d’être vécu.

Article publié par Henri-Claude Jouvenaux • Publié le Vendredi 08 avril 2011 - 10h12 • 2688 visites

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