Les fêtes chrétiennes viennent de se terminer. Quatre semaines d'attente différentes et attrayantes. Noël. L'épiphanie. Le baptême de Jésus. Des démarches. Des gestes. Des chants. Des silences. De la pénombre et de la lumière. La vie !
Il y avait beaucoup de ferveur... En l'écrivant, le mot m'a interpellé et je suis allé voir ce qu'il signifiait dans toute sa richesse : « Ferveur, du latin fervor, chaleur. État d'âme de celui qui éprouve un goût très vif, un désir décidé, un zèle ardent pour les choses de la piété »... N'est-ce pas le désir de tout pasteur de voir chacune et chacun des baptisés progresser en partage, en amour de Dieu et des autres avec un tel état d'âme ? ! C'est aussi un bon vœu pour 2009.
-- Ils se donnaient la main « avec ferveur » (mieux qu'à l'église ! Si, si ! ) pour encourager une candidate. Et cela durait. Mélo. dans la voix de l'animateur. Les larmes dans les yeux des participants. Doigts blancs à force d'être serrés « avec ferveur ». Musique adaptée. Lumières adéquates... Magnifique liturgie ! --
Je me suis dit que l'on pouvait avoir de la ferveur pour de l'argent ! Et le mot ne m'a plus plu.
Alors le bon vœu pour 2009, je le prendrai de préférence dans la fin de la définition de ce mot qui signifie « progresser dans la perfection et croître en sainteté ». Oui ! Que nous discernions ensemble cette année ce qui en vaut la peine et ce qui en vaut moins. Je ne suis pas sûr qu'espérer faire fortune épanouisse « son bonhomme » mais je crois fortement que retrouver la valeur des choses de la vie est sans prix, fait grandir en humanité et rapproche le de Dieu.
En 2009, à quelle ferveur allons-nous nous laisser aller ?